Le 21 octobre, c’est le départ
C’est Jacques qui commence à conduire, bien lui en pris car pas de circulation jusqu’à Thiers. Halte casse-croûte vers 12 h30 , il fait un temps superbe, les pulls tombent les uns après les autres , est-ce un avant goût de la météo de notre croisière ?
Raymond prend le relais, la circulation s’intensifie sérieusement à partir de Saint-Étienne, à Rive-de-Gier nous voyons les restes des inondations, c’est un vrai champ de bataille. Nous rejoignons l’autoroute A7 après Givors, la circulation est toujours dense et le soleil toujours aussi chaud.
Nous arriverons vers 18h enfin à l’hôtel à Salon de Provence afin d’arriver sans stress à l’embarquement de Marseille le lendemain, un peu cassés, le minibus c’est bien et pratique mais faut pas en abuser.
Après une bonne bière, voir un picon-bière pour certains et un bon repas , tout le monde au lit pour une nuit réparatrice.
Le 22 octobre, c’est l’embarquement
Déjeuner à 8h30 et départ pour le port de Marseille, avant, petit détour pour voir la fontaine moussue de
Salon de Provence.
Arrivée sur le port de Marseille , première rencontre de cyclistes et cafouillages à l’enregistrement , les
consignes de Jean Robert ne sont pas respectées par le personnel MSC. Nous finissons par embarquer vers 14h dans cette ville flottante qui fourmille d’un peu partout, surtout à l’approche des restaurants.
L’après-midi se passe rapidement après un repas passé au 13éme pont.
Réunion sécurité et réunion avec Jean Robert qui nous explique comment tout va se passer pour les
cyclistes et les accompagnatrices. Après quelques allers-retours sur les ponts du bateau, arrive rapidement l’heure du dîner. Le compteur de mon téléphone m’indique que j’ai fait 6,5Km de marche ce premier jour dont une grosse partie sur le bateau.
Anecdotes du jour :
– Le bateau est une vrai ville
– Tout est plutôt beau et luxueux
– Tout est fait pour dépenser de l’argent
Grosse discussion pour savoir s’il faut ou non prendre des forfaits boissons au premier abord avantageux, mais non, c’est un piège. Le bateau est plein, donc beaucoup de monde aux restaurants, bars et zones de festivités. Raymond frétille, n’aime pas les ascenseurs et court tout le temps, que lui restera-t-il comme énergie jeudi sur le vélo ? La météo de ce mardi a été superbe
Le 23 octobre, journée en mer
Après une bonne nuit calme et réparatrice se pose le problème des rendez-vous du groupe car plus de
téléphone. C’est dans ces moments qu’on se rend compte de notre dépendance à ce bidule.
Journée en mer, le temps est magnifique, tout le monde se retrouve au pont 13, c’est le pont supérieur principal,piscines, jacuzzis, piste de danse, restaurant libre service et petit déjeuner,…, beaucoup de monde, beaucoup de bruits.
Le 24 octobre, c’est la première sortie à vélo
Lever 7 h pour la première sortie vélo à Malaga. L’organisation Sportour se met en place tranquillement, les vélos ont été mis à quai par MSC, pas de dégâts, le stockage dans le bateau est nickel.
Le groupe 1 est constitué d’environ 15 coureurs aguerris, le second est plus important mais extrêmement varié, une partie importante avec des VAE dont certains sont des vélos de ville et une autre avec des vrais vélos de route.
La sortie est longue et parsemée de nombreux feux rouges qui nous obligent à réaliser des regroupements. Dès la sortie de la ville , nous attaquons une côte qui durera …. 22Km avec des pentes comprises entre 7et 13% , 1000 m de dénivelé, un vrai col.
Le club de St Arnoult a été à la hauteur, le revers, il a souvent fallu attendre les retardataires.
La descente était magnifique avec vue sur la ville et la mer , une partie de la route sur une crête.
Très belle sortie avec un temps magnifique.
Le 25 octobre
Le petit déjeuner se prend au choix dans 2 restaurants, le premier au pont 6 , le personnel nous trouve une table et vient nous servir, c’est a volonté, très bien mais trop long quand une sortie vélo est prévue, le second est au pont 13 et en libre service, il est très grand , il y a aussi tout ce qu’il faut mais c’est la foire d’empoigne pour trouver une table.
Cadix est dans une région de marais donc c’est plat, en plus, c’est sur une presqu’île dont il faut sortir pour aller dans l’arrière pays. Sportour n’avait pas remarqué qu’il n’y avait pas grand chose pour les vélos, nous avons donc improvisé sur place avec des passages Gravel, un bonheur pour Raymond, pour les autres, un peu de portage dans le sable. Les bonnes habitudes sont conservées partout dans tous les pays que nous traversons, une petite bière à la fin de l’effort.
Le 26 octobre
Arrivée à Lisbonne sous une pluie battante, Sportour décide d’annuler la sortie vélo. Nous décidons de visiter Lisbonne à pied et en bus, nous sommes au pied de l’Alfama, l’un des quartiers où sont les collines les plus typiques de Lisbonne. Nous partons avec André, Anne-Marie et Jacqueline, 84 ans pour les 2 premiers, ils roulent avec nous aussi. Mais nous n’arrivons pas à les suivre, ils marchent trop vite!!
En vélo, André nous dit qu’il n’aime pas le plat, une religion : les bosses !!! Le temps de visite est limité car le bateau repart à 16 h et il n’attend pas les retardataires. Nous avons donc pris un bus touristique qui nous a emmené jusqu’à la tour de Belém puis retour. Temps de la journée moyen , plus frais, presque pas de pluie et venteux. Tous les soirs, nous allons dans la salle de théâtre, elle doit contenir environ 1000 personnes. Un spectacle de très bonne qualité d’une durée de 1 h est donné.
Le 27 octobre
Journée bateau, partis de Lisbonne hier en fin d’après midi, nous naviguons vers Alicante.
Deux anecdotes :
- Gros problème d’arithmétique, Il y avait le passage à l’heure d’hiver et nous revenions du
Portugal avec une heure de décalage horaire d’une heure , nous avons fixé le rendez-vous
du petit déjeuner à 8h30.
Comment devions nous régler l’heure de nos téléphones ?? Nous étions tous sûr de nous et pourtant ceux qui ont trouvé avait une montre traditionnelle, les autres sont arrivés avec une heure de retard. Nous avons découvert que les téléphones, même en mode avion, se réglaient à l’heure du pays où l’on passait, en l’occurrence à l’heure du Maroc dans le détroit de Gibraltar !!! - Des petits malins (ou malines!!!) ont voulu supprimer le mode avion au moment où l’on passait le détroit de Gibraltar, mauvaise idée, nous étions couvert par le Maroc à ce moment et les téléphones ont pris en quelques instants une facture de 60€, voir 100€ !!, certains ont toutefois réussi à faire annuler, à certains ont toutefois réussi à faire annuler, à titre exceptionnel, les 60€ de connexion. Jeannine a dit : « le moment le plus intense a été le passage dans le détroit de Gibraltar. Tout le monde était sur le pont, il faisait beau: c’était un instant de grâce collective. Les montagnes marocaines regardaient les terres andalouses et nous, dans notre majestueux navire, voguions entourés de tant de porte-containers, symbole de notre société de consommation. »
Le 28 octobre
Arrivée à Alicante au petit matin , le temps est correct. Nous décidons de passer dans le groupe 1 qui est beaucoup plus roulant. La sortie de la ville n’est jamais très marrante mais nous n’avons pas le choix. Ensuite ça s’arrange et nous commençons une ascension légère jusqu’à une petite ville perchée à 300m, retour vers la mer par des bonnes routes, des chemins et même un passage de voie ferrée, la campagne
d’Allicante est tristounette, pauvre, sale et quasiment désertique, par contre, le bord de mer est bétonné, des immeubles partout et pas toujours très beaux.
Le 29 octobre
Le bateau ne peux rentrer dans le port , il n’y a pas assez de tirant d’eau. L’accès au port de Mahon (petite ile du nord des Baléares) était prévu en utilisant les chaloupes du bateau. Mais les conditions météo en ont décidé autrement, il y a des creux de 2 mètres et beaucoup de vent donc nous continuons notre chemin vers Olbia au nord de la Sardaigne pour une arrivée vers 8 h du matin. Ce qui nous fait un 3eme jour en mer, pas très drôle. Mais les tables se remplissent de verres, faut bien s’occuper !! Photo des côtes de Mahon, au téléobjectif, jolies, les côtes, mais pas bien pour nous, d’autant plus que les paysages sont très beaux, nous restons sur notre faim. Un point de détail, le bateau bouge pas mal avec ce temps et c’est assez marrant de voir tout le monde utiliser, en même temps, toute la largeur des couloirs et pourtant le bateau pèse 93500 tonnes, quand même. Problème de santé, virus pour 20 personnes du groupe de 75. Hubert n’est pas en forme, Jeannine , Georgette et Laurence non plus.
Le 30 octobre
Arrivée à Olbia, dans le nord de la Sardaigne vers 7h30 , le soleil se lève sur la mer, le temps et la température s’annoncent très agréables. Nous partons sur le grand parcours derrière le premier groupe, le temps de sortir du port et de la ville, nous suivons plus ou moins le bord de mer, la route est belle mais
vallonnée, la végétation est encore florissante, la mer est bleue, on se croirait en Corse, c’est vrai qu’elle n’est pas loin. Les côtes deviennent de plus en plus raides avec quelques pentes à 14%. La région est riche avec des très belles villas et un hôtel golf magnifiques, la sortie aura duré environ 4h30 , 85 km et un dénivelé de 1250m. Sans doute la plus belle sortie de nôtre séjour, avec un vrai temps d’été.
Le 31 octobre
Gênes, arrivée sous un superbe soleil, deux courageux, Jean Louis et Raymond partent pour la sortie du 2eme groupe, beaucoup de ville et beaucoup de voitures et Hubert malade, Jacques qui était très courageux ce matin- là décide de l’accompagner avec leur épouses pour une visite à pied de la ville historique. Bonne idée, il est très beau, beaucoup de grand édifices, des fontaines et beaucoup de monde, la cathédrale est très belle et le revêtement des murs extérieurs en marbre est identique à celui des murs du Duomo de Florence. Finalement, la sortie vélo aura été meilleure que prévue, Raymond a fait un peu de hors piste et les piétons ont apprécié le centre ville, tout cela sous un superbe soleil d’été. Certain (au singulier) n’a pas résisté à l’appel de la glace italienne au citron!! Retour au bateau pour la dernière soirée et dernière nuit.
Le 1 novembre, c’est la fin
Arrivée à Marseille au petit matin, toujours sous un beau soleil. Après les adieux d’usage, débarquement sur le quai, récupération des vélos et bagages. Le chargement du camion nous demande bien 1/2h, et nous voilà partis pour notre retour vers Saint Arnoult. Beaucoup d’enrhumés dans le minibus, le voyage aura été très long pour eux. À partir de Valence, le temps commence à se dégrader et la température à chuter, finis les vacances.
Arrivée à St Arnoult vers 20h et déchargement des vélos et valises terminés vers 22h30.
Ce qu’on retiendra
Temps magnifique tout le long du voyage sauf à Lisbonne plus nuageux mais doux. Beau bateau, 3000 personnes sur 300m de long, donc une promiscuité importante et beaucoup de bruit un peu partout sauf dans les chambres. Très beaux paysages à l’approche des côtes et des ports. Les sorties vélos d’intérêts variables, itinéraires plus ou moins bien préparés. Deux belles sorties, Malaga et Olbia, une sortie à Cadix qui ne présentait pas beaucoup d’intérêt et une à Alicante avec des parties sur des chemins de terre et même une traversée de chemins de fer, une à Gênes avec une partie ville importante.